Eh bien... ça dépend ! En fait, souvent, c'est plutôt la réflexion inverse que nous entendons : "le modélisme ferroviaire, c'est pas facile".
Ce n'est pas totalement faux, il faut savoir toucher un peu à tout, être menuisier, comprendre un peu d'électricité, être peintre...
Mais le modélisme, c'est un peu comme la cuisine. Il existe des recettes simples et d'autres, plus complexes. Allez-vous vous lancer dans la cuisine d'un bœuf bourguignon, si vous ne savez même pas cuisiner une patate à l'eau ? Ou, si vous n'avez que 2 minutes pour vous préparer un plat ? Non...
Dans le prochain numéro de Clés pour le train miniature, nous abordons l'éclairage des accessoires : plein de petites lumières partout partout, pour, au final, une ambiance spectaculaire. Mais soyons honnêtes, la tâche n'a pas été facile pour nous, modélistes pourtant aguerris. Et la raison est très simple : de petits fils partout, des soudures à répétition, un plat de nouilles sous le réseau... Impossible de s'y retrouver en cas de panne et de réparation ! Alors oui, le travail était complexe, et cela parce qu'en travaillant vite, nous nous sommes désorganisés, nous avons oublié l'essentiel : la patience et le plaisir du bricolage.
En gros, NOUS avons rendu le travail complexe...
Le modélisme est un travail de patience et les exercices qui, au final, paraissent compliqués, ne sont qu'une somme d'exercices simples... Car, si on y repense, tous ces accessoires lumineux reposent sur le même principe : deux fils branchés sur un bornier, pas plus : il suffisait juste de prendre son temps, de ne pas nouer tous les fils entre eux et d'y aller pas-à-pas, de prendre plaisir à construire, câbler, jusqu'au bouquet final.
C'est ce que nous vous conseillons de faire pour apprécier le spectacle de votre réseau Entre Chien et Loup et aussi, de vous rappeler que, dans le voyage, le plaisir est d'abord dans le périple avant d'être dans la destination...
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