Liserund Hamn, ou Port Liseron
La construction du réseau Port Liseron, dans Clés pour le train miniature, touche à sa fin. Dans le numéro 79 du mois de mai, vous découvrirez enfin les couleurs de Port Liseron, charmante bourgade lovée au creux d’un fjord norvégien, à quelques encablures seulement de la frontière suédoise.
Son nom, aux sonorités françaises, peut surprendre. Mais pour la petite histoire, Liseron fut le doux prénom de la nièce cachée du roi Bernadotte, d’origine française, monté sur le trône des royaumes unis de Suède et de Norvège à partir de 1818…
Séduite par la beauté sauvage du site, la famille royale fit bientôt de Port Liseron un lieu de villégiature prisé. Chaque printemps, lorsque les premières fleurs perçaient la poudreuse, que les longues nuits polaires et les aurores boréales s’inclinaient pour laisser place aux jours clairs, la petite bourgade renaissait sous la lumière d’un beau soleil nordique...
L’exiguïté de la gare, encaissée entre falaise et mer, a
imposé des installations à la fois compactes et ingénieuses. Et,
au XXe siècle, la séparation des royaumes transforma Port Liseron
en minuscule gare internationale, desservie tour à tour par les
chemins de fer suédois et norvégiens. Dans les années 1950, les
échanges de locomotives entre les deux compagnies animaient encore
ses quais, au rythme ralenti des derniers trains transfrontaliers…
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